• Du sevrage tabagique...

    Les médecins de l'hôpital ont noté en gras sur ma fiche :

    sevrage tabagique. Soit ! Mais un sevrage peut être immédiat, c'est-à-dire brutal et alors représenter une violence, ou bien être progressif et géré avec prudence. Déjà fortement secoué par mon passage aux urgences puis en cardiologie, par la prise biquotidienne de médicaments puissants et perturbants (causant notamment des troubles du sommeil et en conséquence des moments de grande fatigue et de somnolence diurne, j'espérais un sevrage progressif. Mais mon ange gardien a retenu la seule option du sevrage immédiat ! Le médecin de famille, soucieuse de me préserver d'une dépression nerveuse dans cet épisode traumatique, a plaidé pour m'autoriser une pipe par semaine, ce à quoi mon ange gardien a consenti et ce à quoi je me suis résigné les deux premières semaines. Mais c'est très dur ! Je ne suis pas dépendant, car je ne ressens pas les fébrilités de "l'état de manque" (mon tabac de la Semois est libre de tout conservateur comme de tous additifs : lesquels sont addictifs !) mais sur le plan psychologique fumer ma pipe m'assure une détente profonde. Mon ostéopathe préférée, ma chère Magali, après m'avoir longuement écouté, estime que deux pipes par semaine seraient plus efficaces pour réussir en douceur cette période de sevrage, en un mois ou deux. Comme mes moments de fumage sont incontrôlables la plupart du temps, je fumerai donc quand j'en sentirai le besoin. Le vrai problème est ailleurs. Comme l'a exprimé jadis la shamane catholique Hildegarde de Bingen, ai-je vraiment la volonté de me libérer du démon qui me chevauche ? Et le tabac n'est qu'un petit attribut de cette possession démoniaque !


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